top of page
Rechercher
  • Photo du rédacteurRebellis

Panique à l'hôpital


Suite à de petits ennuis de santé, après avoir consulté mon généraliste, j'appelle ma cardiologue qui ne peut me recevoir que dans 10 jours. Elle me conseille alors de me rendre aux urgences pour un électrocardiogramme (ECG) afin de vérifier que je suis pas en danger. Inquiet, je me rends donc aux urgences du CHU Bruyères. Une personne à l'entrée me reçoit, je dis que ma cardiologue m'envoie faire un ECG. Elle semble ne pas y prêter attention et me demande si j'ai la perte du goût et de l'odorat, de la fièvre, état grippal et si je suis essoufflé... Je lui dis que oui je suis essoufflé que que c'est pour ça que ma cardiologue m'envoie, car en cas de perturbation cardio-vasculaire, on est vite essoufflé. Ni une, ni deux, la personne me dit que je dois aller aux urgences COVID ! Grand étonnement de ma part... Je voulais juste voir un cardiologue qui prendrait ma tension et me ferait un ECG. Me voilà donc amené dans la section covid, elle me fait entrer dans une chambre style réanimation. J'attends. Une soignante entre. Pas bonjour, pas un mot. Je demande si c'est le médecin. J'ai droit à un "NON" sec. Elle m'applique des capteurs de signes vitaux sur le torse et sur le doigt. J'avais l'impression de ne pas être là... Elle me pose un garrot au bras (comme pour une prise de sang), je lui dis que j'ai apporté les résultats de ma prise de sang d'il y a 4 jours chez mon médecin traitant. Elle me répond: "On en refait une quand même, ça fait gagner de l'argent" (je ne sais si elle disait ça cyniquement ou non). Elle me pose donc un cathéter, prélève une grosse quantité de sang. Puis m'injecte un liquide. Je demande ce que c'est. Réponse: "de l'eau"... Elle pulvérise mon torse d'un liquide, pose des "ventouses", allume un appareil et 30 secondes plus tard en sort un papier style rythmes cardiaques. (Serait-ce l'ECG?) Elle déchire une pochette, me colle la tête au lit et m'introduit une tige profondément dans les deux narines. Tout en m'ordonnant de ne pas bouger, me débattre ou attraper sa main. Je réalise alors que c'est un test PCR pour le COVID (extrêmement désagréable et douloureux). Elle range son attirail et s'en va en disant: "le médecin va venir". Déjà inquiet de devoir aller aux urgences, je sens mon stress augmenter. J'attends 3 heures dans cette pièce sans jamais voir venir quelqu'un. Je sais qu'aux urgences ça peut prendre longtemps s'ils sont en "coup de feu", mais plus tard j'ai constaté que les couloirs et les chambres étaient vides! Ma patience arrivant à sa limite, je décide de me débrancher, me rhabiller et de partir. La soignante arrive et me demande ce que je fais. "Je m'en vais". "Ha bon?" Elle crie dans le couloir (au médecin je crois) "il s'en va" et j'entends "ha bon, ok." Je fais tout le couloir, je constate que toutes les chambres sont vides. Je rejoins les urgences normales, une seule personne était en salle d'attente. Les infirmières papotent dans "l'aquarium" d'accueil. Personne ne s'interroge sur ma sortie. Je croyais que pour quitter un hôpital sans avis médical, il fallait signer une décharge... Apparemment non. Plusieurs choses m'interpellent dans cette "aventure". Pourquoi ai-je été immédiatement conduit aux urgences COVID? Pourquoi m'a-t-on fait le test PCR sans mon consentement? Pourquoi m'a-t-on injecté "de l'eau" sans mon consentement? Pourquoi un médecin ne m'a-t-il pas accueilli pour constater mon état de santé? Et si une personne au bord de l'infarctus suit le même trajet que moi, combien de fois a-t-elle le temps de mourir pendant ces 3 heures d'attente?

184 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
Post: Blog2_Post
bottom of page